Comment régler vos problèmes en trois petites étapes
Aujourd’hui je vais vous partager trois gestes pour ne plus rester dans la victimisation, pour ne plus rester dans la procrastination, pour vous mettre en action et finalement agir et réaliser ce que vous voulez pour être plus heureux, plus en joie et mieux réussir si tel est votre ambition.
Ces trois étapes m’ont été inspirées par Boris Cyrulnik, un neuropsychiatre expert qui a écrit des dizaines et des dizaines de livres dans le domaine connus dans toute la francophonie.
Quand vous rencontrez des situations difficiles, la première réaction humaine que l’on pourrait avoir c’est d’incriminer l’autre : “C’est à cause de lui que cela s’est passé de cette manière-là”, “C’est à cause d’eux que je suis dans cette situation”, “C’est à cause de l’environnement”, “C’est à cause de milles choses”. Vous pouvez trouver une kyrielle, une multitude de bouc émissaires sur qui vous pourriez remettre la faute. Mais finalement à quoi ça vous avance ? À rien. Vous vous garder dans des émotions basses et lorsque l’on vibre des émotions basses, on attire cela à nous.
La première étape est vraiment arrêter de trouver des boucs émissaires à l’extérieur. Vous pouvez faire le constat qu’il y a un problème avec x, y, z, mais ça ne veut pas dire de refouler ses émotions de colère, de tristesse, d’injustice – non, faites en sorte de les extérioriser autrement. En psychologie on appelle cela un exutoire. Il y a une multitude de formes d’exutoire pour ne pas garder les émotions en vous : l’écriture, la musique, le sport, aller dans la forêt et crier, taper sur un coussin. Jacques Salomé disait : “Lorsque nous n’avons pas les mots, nous avons les maux”. Ça veut dire que si vous n’extériorisez pas les maux, les douleurs, vous allez les imprimer à l’intérieur de vous.
Jamais se défoulez sur les gens mais plutôt extérieurement et ensuite vous pouvez aller exprimer vos limites aux personnes qui vous ont peut-être manqué de respect ou ont dépassé vos limites. Ça, vous pouvez toujours le faire toujours dans le respect de vous et de l’autre.
La deuxième étape c’est de vous culpabiliser par rapport à ce que vous vivez : de ce que vous vivez, de ce que vous avez fait, de ce que vous n’avez pas fait, de ce que vous auriez pu faire. Arrêtez de vous culpabiliser parce que lorsque vous vous culpabilisez au même titre que la première étape qui était d’incriminer les gens, vous maintenez le problème, vous maintenez la situation toxique, vous maintenez une basse énergie. Les choses sont faites, la situation est passée aujourd’hui. Revenez à vous, donner vous énormément d’amour.
Il y’a un exercice que j’adore qui fait partie de l’EFT, Emotional Freedom Technique. Gary Craig, lorsqu’il a inventé le EFT, il a identifié 12 points principaux où les traumas ou les situations difficiles sont stockées dans le corps. Le point karaté c’est le point par lequel on commence l’EFT, c’est le point d’ailleurs qu’utilisent les karatékas pour casser des briques.
Alors, lorsque vous avez un sentiment de culpabilité, prenez le point karaté – le tranchant de la main – et tapotez dessus avec la main opposée en vous disant, “Même si ceci est arrivé, même si je vis cette expérience pour le moment, je m’aime et je m’accepte complètement et profondément”.
Pourquoi ? Parce que l’amour de soi c’est ce qu’il y a de plus important aujourd’hui, on n’arrête pas d’en parler dans le développement personnel. Je vous invite vraiment à faire cela. Je combine cette pratique avec de l’hypnose, avec du coaching avec mes clients, et même sur moi quand je rencontre des situations difficiles.
La première étape c’est de vouloir incriminer les autres et c’est maintenir le problème. Donc arrêtez cela. La deuxième étape c’est de se culpabiliser et cela entretient aussi le problème que vous vivez actuellement.
La solution c’est de vous focaliser, de mettre toute votre attention sur ce qui fonctionne aujourd’hui là-maintenant. Lorsque vous rencontrez cette situation difficile, inconfortable, voire insupportable, quelles sont les solutions qui s’offrent à vous ? quelles sont les ressources disponibles et si elles ne sont pas disponibles, qu’est-ce que vous pourriez aller rechercher comme ressources pour faire face à la situation ? Concentrez votre attention sur les solutions et non pas sur le problème quand quelque chose vous arrive et prenez acte de la situation, de problèmes, de ce qui vous dérange. Faites ce qu’il faut pour dégager les émotions par les différentes solutions que je vous ai présenté ici sous forme de différents exutoires. Ensuite mettez toute votre énergie sur la solution, sur les ressources : comment aller de l’avant ? comment vibrer plutôt du côté de l’amour que de la peur ?
Parce que sachez que les émotions c’est comme un continuum : d’un côté vous avez la peur et de l’autre côté vous avez l’amour. Quand vous êtes dans la colère contre les autres, quand vous vous culpabilisez, vous êtes du côté de la peur. Ensuite c’est le temps de se dégager, le temps de se libérer, le temps de faire le deuil, naviguer et rester davantage dans l’autre côté du continuum, c’est à dire l’amour, la joie, à l’enthousiasme, la sérénité, la contemplation, la compassion, la générosité. Prendre soin de vous, c’est ça qui est important.
Appliquez ces trois principes et vous allez construire pour aller vers votre bonheur, votre joie vos ambitions, vos projets, vos rêves quels qu’ils soient. N’oubliez jamais que nos rêves sont faits pour être réalisés et quand on se donne les moyens, on peut y arriver.
Je suis une coach de vie à Bruxelles formée pour vous conseiller et vous accompagner aussi bien sur le plan privé que professionnel, avec une spécialité pour entrepreneurs et managers.
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